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séparant les cours de dessin d'ornement de ceux qui doivent être la base du dessin industriel.

Au cours de cette seconde catégorie déjà existante, elle

En 1899-1900, elle modifia le plan de ses cours de dessin,

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ajouta, en 1901-1902 le cours de dessin de machines et de chaudronnerie, et celui de serrurerie et de constructions métalliques.

En 1899-1900, elle institua aussi ses cours, en deux années, d'électricité industrielle auquel elle a adjoint, en 1903-1904, un cours parallèle d'appareillage électrique.

En 1899-1900 et 1901-1902, elle créa des cours d'ajustage et d'essayage de vêtements complétant le cours de coupe de tailleurs.

En 1903-1904, elle tenta la création d'un ensemble de cours à l'usage des mécaniciens de la marine et destinés à permettre à ceux-ci la préparation des concours; mais en 1907-1908, elle modifia son plan pour maintenir des cours professionnels en dehors de toute idée de préparation aux

examens.

En 1903-1904, elle créa le cours de photographie industrielle, et en 1908-1909 celui de teinturerie et de nettoyage. Aucune industrie ne la laisse indifférente, elle cherche à les atteindre toutes aucune des connaissances nécessaires à

l'employé de commerce n'échappe à son action.

Le même effort est fait dans les classes de femmes : En 1870, la Société comptait quatre cours de femmes, tous d'instruction primaire, avec 428 élèves :

Elle ajoute en 1875 le cours de dessin d'ornement, en 1880-81 celui d'aquarelle, en 1879-80 et 1885-86 le cours de langue anglaise, en 1884-85 et 1886-87 les cours de langue espagnole.

Mais comme pour les cours d'hommes, elle donne à partir de 1890-91 aux cours de femmes la même vigoureuse impulsion vers l'enseignement professionnel. Elle cherche à fournir aux femmes des moyens de gagner leur vie par le travail dans les bureaux ou les ateliers.

Elle crée en 1890-91, les cours de calligraphie, de langue allemande, de confections de vêtements, de lingerie; en 1892-93, le cours de broderie subdivisé les années suivantes en plusieurs cours gradués et complété en 1900-01 par le cours de dessin de broderie.

Elle remanie les cours de coupe de vêtements en créant trois divisions, et ce cours compte un si grand nombre d'élèves

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qu'elle en subdivise les divisions élémentaire et moyenne. Elle crée le cours de couture en 1893-94 et y adjoint en 1899-1900 un cours de raccommodage.

Cours de menuiserie.

Elle crée en 1893-94 et 1894-95 un cours de sténographie et de dactylographie en deux années.

En 1896-97, elle crée le cours de cuisine ménagère et le cours de repassage, désigné sous le titre essentiellement bordelais de cours de lissage.

Enfin, en 1902-03, elle crée le cours de coupe de corsets; en 1903-04, celui de modes, celui de vêtements-tailleur, et en 1909-10, celui de coupe de vêtements d'enfants.

Les femmes peuvent donc, dans ces cours pratiqués l'aprèsmidi des jeudis et des dimanches, recevoir des notions utiles à la pratique de leur métier, ou bien acquérir des connaissances qui, dans la vie journalière, leur permettent, par des travaux personnels, de diminuer les causes de dépenses dans le ménage.

Tous les cours de la Société Philomathique se complètent, se déterminent les uns les autres, ils sont conçus suivant des plans d'ensemble qui permettent au jeune homme, par une assiduité de plusieurs années, d'acquérir une connaissance approfondie de son métier.

C'est ainsi que pour l'enseignement du dessin, le jeune homme trouve, à la base, des cours généraux qui s'aiguillent ensuite soit vers le dessin d'ornementation utile aux tapissiers, aux ébénistes, aux modeleurs, soit vers le dessin de carrosserie, le dessin de serrurerie, le dessin de machines.

Ces cours sont ensuite complétés par d'autres où l'ouvrier apprend à réaliser l'exécution manuelle de son dessin; cours de coupe de pierres, d'ébénisterie, de bois de charpenterie.

Tel est l'ensemble des cours de la Société Philomathique. Tout élève paie un droit d'inscription de 1 franc par cours. Au début, la Société fournissait les plumes, le papier, etc., et même la chandelle, car jusqu'en 1856, les élèves réunis dans les salles de l'ancien Palais de Justice s'éclairaient par cet antique procédé. En 1856, la Société et la Municipalité installèrent à frais communs le gaz.

En 1873, il fut décidé que les élèves fourniraient eux-mêmes les plumes et le papier qui leur seraient utiles, et avec une grande sagesse, M. Vergez, directeur des cours, disait : « Sans

toucher en rien à la gratuité qui doit être complète, on ne peut nier néanmoins que l'élève qui a à s'imposer le moindre

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sacrifice pour s'instruire, attache plus de prix à l'instruction qu'il reçoit et la prend davantage au sérieux. »

Cours de photographie (Visite au Musée des Antiques).

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